« Au cœur de son action, Jésus gardait une place spéciale pour les malades, les infirmes et les mourants. Il avait le don d’apporter la consolation et la guérison, de calmer les cœurs et les esprits, de révéler la présence amoureuse et miséricordieuse de Dieu dans des situations humainement vides d’espérance.
Dès le début de l’Église, les apôtres ont voulu imiter sa tendresse et sa compassion pour personnes atteintes par la maladie. Un texte du Nouveau Testament rend témoignage à cette pratique : “L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’église et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur.” (Jc 5,14)
Comme l’explique le Pape François, “le prêtre et ceux qui sont présents lors de l’Onction des malades représentent toute la communauté chrétienne qui, comme un seul corps, se rassemble autour de celui qui souffre et autour de ses proches, alimentant en eux la foi et l’espérance, et les soutenant par la prière et la chaleur fraternelle.”
Certains parlent encore de “l’extrême onction”. Jusqu’en 1965, en effet, on réservait ce sacrement aux derniers moments de la vie. Mais depuis ce temps, l’Église offre de célébrer ce sacrement avec toute personne dont l’état de santé connaît un revirement sérieux qui menace sa survie. Elle offre aussi de célébrer ce sacrement avec les personnes dont le grand âge s’avère un handicap sérieux. Il ne faut pas attendre le moment de la mort pour célébrer ce beau sacrement. De fait, toute personne qui vit une épreuve de santé sérieuse devrait faire appel à la communauté chrétienne pour qu’on vienne auprès d’elle lui apporter ce signe de l’amour de Dieu. » (source – diocèse de Gatineau)